Après l’obtention du Baccalauréat, seul diplôme qui donne accès à l’Université, le choix de la filière devient souvent un casse-tête pour nombre de nouveaux bacheliers qui ont envisagent de poursuivre leurs études universitaires. L’orientation des nouveaux bacheliers revêt donc une importance capitale pour certains corps de métiers dont l’urbanisme et l’architecture. La salle des Fêtes du Ministère des Affaires Etrangères de l’Intégration Africaine et des Béninois de l’extérieur, a servi de cadre le samedi dernier, à l’orientation des jeunes bacheliers aux métiers d’architecture et d’urbanisme. Initiée par (ANAUB), l’Ordre National des Architectes et Urbanistes du Bénin, cette séance d’échange et d’explication a pour ambition d’aider les nouveaux bacheliers et étudiants en formation dans certaines écoles universitaires à opérer un bon choix dans les filières en fonction de leur capacité intellectuelle, financière … Venus nombreux à cette rencontre, les participants ont suivi avec intérêt les conseils qui leur ont été prodigués par les membres de l’ordre en ce qui concerne le choix de la filière d’Architecture et d’Urbanisme. Dans sa présentation, Kessou Rodrigue, le Secrétaire Général de l’ANAUB, a abordé les différentes étapes nécessaires à suivre dans l’exercice de la fonction d’architecte ou d’urbaniste. La première étant la formation universitaire qui recommande un niveau minimum en Master, donc cinq années d’études dans une école de référence. Le second critère qu’il faut remplir avant d’être reconnu au Bénin comme un architecte ou un urbaniste consiste à adhérer à l’Ordre National des Architectes et Urbanistes du Bénin. Pour Alain René Kpètèhôtô, le président de l’ordre, cette rencontre s’inscrit également dans le cadre du renforcement des capacités. Face aux défis environnementaux, la formation de beaucoup de jeunes pour renforcer l’ordre afin de répondre aux défis actuels devient une obligation. Les multiples questions pertinentes posées par les participants montrent l’importance qu’il accorde à ses deux métiers. Des réponses ont été apportées à leurs préoccupations par les conférenciers.
Edouard KATCHIKPE