«Les enjeux actuels liés à la production musicale au Bénin ». C’est le thème de la causerie du mois d’octobre à Okpara Culture. Réunis le samedi 29 octobre 2016 à la termitière de l’association à Zogbohouè, les acteurs culturels béninois ont échangé autour des problèmes qui entravent le décollage de l’industrie musicale au Bénin. Au panel des discussions, Eric Thom’son, musicien et président du Conseil d’Administration du Bureau Béninois du Droit d’Auteur (BUBEDRA) a entretenu l’assistance sur les enjeux du droit d’auteur et le financement de la musique au Bénin. Selon le communicateur, malgré l’adoption de la loi régissant les droits d’auteurs et les droits voisins au Bénin, le secteur de la culture et de la musique béninoise ne parviennent pas à décoller à cause du défaut de décrets devant accompagner la mise en application effective des dispositions contenues dans la loi. A cette époque où le téléchargement libre de musique sur internet a pris le dessus sur la vente des disques, les acteurs culturels préconisent la digitalisation du répertoire du BUBEDRA. Producteur et directeur général de la maison de production Guru Records, Prosper Gogoyi a passé en revue les mutations dans la chaine de production musicale au Bénin. De sa communication, il ressort que la lenteur constatée dans la promotion de la musique béninoise et de son industrialisation relève quelque part du non codification à l’International des artistes nationaux. Tous unanimes, les participants affirment que l’attribution de l’international System Record Code (ISRC) au Bénin, est indispensable pour l’industrialisation de la musique béninoise. Répartis en deux groupes, les participants vont se réunis à nouveau le samedi 5 octobre 2016 pour formuler des propositions et recommandations qui vont être adoptées comme plaidoyer à transmettre aux décideurs politiques.
E.K
Où puis-je obtenir un code IRSC pour mes œuvres musicales au Bénin ?