A la faveur d’une sortie médiatique sur la chaîne de télévision Canal 3 Bénin, le jeudi 1er décembre 2016, Théodore Méhoba, secrétaire général du Patronat des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (PEPES), a réagi sur la mesure de la suppression prochaine du Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Les promoteurs des universités privées s’inquiètent du sort qui va être réservé aux étudiants qui sont appelés à passer cette année l’examen pour l’obtention de ce diplôme.
La décision de la suppression cette année du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) n’est pas encore notifiée aux promoteurs des universités privées certes, mais le Patronat des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (PEPES) tire déjà la sonnette d’alarme. Les promoteurs des universités privées au Bénin sont favorables pour le principe de la suppression du BTS, mais évoquent des bémols. Dans une intervention sur la chaîne de télévision Canal 3, Théodore Méhoba, secrétaire général du PEPES, évoque les inquiétudes de cette mesure. « Nous sommes pratiquement à la fin du premier trimestre et nous avons déjà engagé des formations pour le programme du BTS. Les parents sont déjà dans la dynamique que leurs enfants vont composer au BTS cette année », souligne-t-il, martelant ainsi la désolation des promoteurs d’universités privées quant à la mise en application de la disposition de l’autorité ministérielle pour cette année académique. Cette mesure annoncée, poursuit-il, constitue un souci pour les parents, les promoteurs d’universités et doit constituer aussi un souci pour l’autorité. « Nous avons informé les parents et les étudiants que nous sommes dans une situation où nous ne savons pas où nous allons. Nous ne savons pas si les étudiants iront à l’examen… », a confié Théodore Méhoba avant de préciser qu’une commission a été mise en place pour réfléchir sur le sujet et dont les résultats vont être bientôt disponibles.
Edouard KATCHIKPE
